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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 07:55

A l'heure où l'emprise de l'argent parait inéluctable , l'association j'art dain partagé vous propose d'expérimenter l'alternative car elle EXISTE:

A Belley venir Echanger , troquer avec le Système d'Echange Local du Bugey "étainsel" sur la thématique jardinage, liberté des semences, et animation compost "vive les vers de terre" que nous proposerons avec Mathilde au jardin partagé de st Anthelme (de 14h30 à 16h30 :20 avril, belley)

A Chambéry avec nos amis partenaires autour de ce forum "terre nourricière ou grands projets inutiles" pour la sauvegarde des jardins familiaux de la Cassine menacés par le projet de construction d'un autre centre d'affaires (les 18, 19, 20 avril à Chambéry)

JARDINER C'est RESISTER!

 

 

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      FORUM TERRE NOURRICIERE:

Aéroport de Notre Dame des Landes, Lyon Turin, Gaz de Schiste, OL land de Décines, construction d'un n-ième centre d'affaires à la Cassine, etc : Nos luttes contre les petits ou grands projets inutiles et imposés se rejoignent.

 

Nous luttons pour une transformation totale du modèle actuel de développement socio-économqiue. Les projets utiles, remis à l'échelle humaine, doivent réellement prendre en compte tous les critères écologiques et sociaux, et intégrer une véritable concertation démocratique. La préservation des ressources naturelles, la sobriété énergétique et la relocalisation de nos activités et de notre alimentation doivent en être le socle.

 

 

Oui à la préservation de la terre nourricière ni ici et ni ailleurs !

 

 

Gens, Terre, Eau, Vie... tout se vend, tout s'achète. Proyéger des terres ? Quelle drôle d'idée au temps des grands projets censés représenter le progrès, mais en réalité l'expression de la spéculation foncière et de la recherche du profit, de l'accumulation sans fin du capital par les groupes privées, reponsables de la desruction de l'humain et de la nature.

 

Ces terres constituent de précieuses ressources porteuses d'un autre avenir! Ce n'est donc pas le béton, ni le goudron, mais les terres agricoles présentes qui assurent nos besoins alimentaires. Les paysans, premières victimes de Notre Dame des Landes, savent ce que c'est de se battre pour le droit à la terre. Gardiens de la terre nourricière, ils ont ouvert une voie de résistance : suivons cette voie, envoyons un message d'alerte aujourd'hui, pour éviter un crash demain. Ensemble, protegeons la terre et les lieux de vie, jardinons et imaginons des projets, plus petits mais surtout utiles à la préservation des biens communs.

 

Quel que soit le sujet, nous constatons que :

 

Ces projets constituent pour les territoires concernés un désastre écologique, économique et humain : destruction de zones naturelles et de terres agricoles, déplacement de populations et dégradation irréversible de l'environnement.

 

Ils ont en commun un simulacre de participation démocratique de la population aux décisions. Nous dénonçons l'opacité avec  laquelle agissent les élus, leur refus d'entendre les citoyens et leur mépris des propositions alternatives;

 

La justification de ces projets se base sur des arguments d'amélioration socio-économique, basés sur des hypothèses de croissance et de création d'emplois attractives mais fausses, se traduisant par une sous-estimation des coûts de réalisation et une absence de cohérence globale.

 

 

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Published by j'art d'ain partagé - dans Coté combats écologiques
16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 08:45

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La soirée projection débat autour du film d'HONORINE PERRINO "secrets des champs" a conquit l'auditoire de la salle de la maison des sociétés de Belley ce jeudi 14 mars.

Après la projection du film, Gérard Boinon ouvre la parole: De la culture agricole parole de vie sa transformation "d'exploitant agricole" en "paysan" , le regard poétique retrouvé sur les insectes et la plantes, la nécessaire conscience de ce que nous avons dans nos assiettes via le danger des OGM, l'ingéniosité de l'agro écologie et l'espoir d'une pratique agricole qui peut REENCHANTER LE MONDE ...

Les j'art d'ain partagé ont été heureux de ce moment rencontre exceptionnelle.

Pour ceux qui ont loupé cette séance , Une autre projection débat est prévue:

par l'AMAP TERRE AIN D'ENTENTE

VENDREDI 5 AVRIL 2013

20H30 à LA MAISON DE PAYS DE CHAMPAGNE EN VALROMEY

 soirée animée par Yvan Gautronneau (enseignant chercheur en agronomie) Entrée libre

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Published by j'art d'ain partagé - dans Coté combats écologiques
9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 08:52

Suite à l'accord trouvé sur le budget européen, les grands axes de la réforme de la PAC seront très certainement votés par le parlement européen lors de la prochaine cession plénière, du 11 au 14 mars prochain.

Il nous reste une semaine pour changer la PAC !

Nous vous proposons d'interpeller vos députés par le biais de la cyber action lancée en partenariat avec GOOD FOOD GOOD FARMING dont voici le textes et liens ci joints

 

 

[ 2 929 participations ]

 

logo goog foog good farming campaign
Plus d'infos
La Commission agricole du Parlement européen a réussi à détricoter les propositions déjà peu ambitieuses de la commission européenne. Ainsi :
  • Le plafonnement des aides même appliqué à partir de 300 000€ sera facultatif. Ce qui pour la France ne concernait déjà que 160 exploitations... 20% des bénéficiaires continueront à toucher 80% des aides. L'emploi et les structures a taille humaine sont encore les grands oubliés de cette réforme.
  • Le verdissement a été vidé de son contenu, ne sera pas rendu obligatoire et ne place donc pas l'Europe dans une vraie démarche de transition agro-écologique.
  • Les subventions à l'exportation sont maintenues et vont continuer à affaiblir les économies vivrières des pays en voie de développement.
  • L'argent public destiné initialement à des mesures spécifiques pour le développement rural va servir pour parti à financer des assurances privées. L'argent public pour le bien public !


La dernière chance pour avoir une réforme de la PAC plus juste et plus verte et lui redonner ainsi une légitimité aux yeux des citoyens européens est d'aller rencontrer nos députés européens pour leur dire la PAC que nous, citoyens européens, souhaitons.

Tous les réseaux souhaitant participer à cette dernière ligne droite démocratique sont invités à s'approprier cette campagne et la diffuser au maximum pour influencer le vote de nos députés en mars prochain.

Interpellez maintenant vos euro-députés !

Comment faire pour changer la PAC?

Connectez-vous sur :  www.gomad.fr. (infos sur la réforme, carte des RDV avec les députés, mode d'emploi de la campagne)
Mobilisez vos réseaux / partenaires / proches pour qu'un maximum de personnes se sentent concernées et participent à la campagne.
Venez nombreux le le jour du vote ou un grand rassemblement international est prévu à Strasbourg pour que les citoyens européens montrent à leurs représentants politiques, au moment du vote, leur volonté d'une autre PAC. Nous vous tiendrons au courant du jour précis dès que celui-ci sera officiel.

- Mobiliser vos réseaux pour que nous soyons un maximum à Strasbourg le 12/03 lors du vote de la réforme en plénière au parlement européen.

Samuel Feret & Pierre-Alain Prévost
http://www.goodfoodgoodfarming.eu/  
http://www.pouruneautrepac.eu/  
 www.gomad.fr. 
Pour toute info: +33 6 65 78 54 90

 

 

 

Texte de la cyberaction proposé
M. le président de la Commission Européenne
M. le député, Mme la députée,

Bientôt vous voterez sur la réforme de la Politique Agricole Commune. Assurez-vous s'il vous plaît que ce ne soit plus l'agrobusiness qui soit soutenu par la PAC, avec ses fermes usines, ses monocultures et l'utilisation intensive de pesticides.

Pour une répartition des aides plus équitable et pour ne pas favoriser la concentration des exploitations, les subventions doivent être plafonnés à 100 000€ par bénéficiaire.

De même les subventions devraient soutenir uniquement des systèmes de production qui:
* Cultivent au moins 3 cultures différentes en rotation
* Réservent 7% de leur superficie pour préserver la biodiversité sans y utiliser de pesticides
* Maintiennent leurs pâturages permanents à leur niveau actuel

Votez pour une PAC qui soutienne une agriculture à taille humaine, créatrice d'emplois et respectueuse de l'environnement. Le temps est venu de s'engager dans une agriculture durable.
Depuis 6 semaines, des groupes de citoyens ont rencontrés les députés français pour parler de ces enjeux. Retrouvez la PAC que souhaitent les citoyens européens en cliquant ici
http://gomad.fr/concretement/

Dans l'espoir que le Parlement saura revenir sur les décisions de la commission agricole, veuillez agréer, Monsieur le président, M. le député, Mme la députée, l'expression de mes salutations citoyennes.

 

Voici comment faire?


1) signer la pétition sur: 

 http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/semaine-changer-pac-581.html

2) interpeller vos députés:

http://gomad.fr/

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Published by j'art d'ain partagé - dans Coté combats écologiques
24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 10:46

Nous sommes allés voir ce film exeptionnel en présence de son réalisateur Jean Paul JAUD, ce fut une soirée projection et débat très enrichissante qui nous a renforcé dans nos motivations. Vous pouvez encore voir ce film dans la région à ces dates, mais dépêchez vous pour ne pas le LOUPER !

SAMEDI 23 février 20h30 à AIX les bains Cinéla Victoria: salle comble!

Dans l'Ain:

JEUDI 21 février 20h30 à Ambérieu au cinéma FESTIVAL

VENDREDI 22 février 9h30 à Amberieur pour les lycéens 

 

JEUDI 28 février 20h30 à Hauteville -Lompness au cinéma le NOVELTY

A savoir :

Au moment où l'on est au salon de l'agriculture et débat sur la PAC, 

 la RUSSIE et l'INDE elles, ont fait un moratoire sur l'OGM MK603 qui nourrit nos bétails et nos enfants ,

alors que l'Europe et notamment la France n'y est pas encore!

Le japon est sortit du nucléaire et pourtant il ne sont pas retournés à la BOUGIE!?


ALORS C'EST POSSIBLE!

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Published by j'art d'ain partagé - dans Coté combats écologiques
19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 09:12

A l'heure  où le scandale de la viande (minerais de viande de cheval, viande frelatée)  dans les surgelés met en avant des stratégies de profits au détriments de tout bon sens , nous sommes en mesure de nous interroger sur notre sécurité alimentaire face à ce monde agro industriel.

l'agro industrie se fout de notre santé.


Nous sommes "tous cobayes" pour reprendre le titre du film de jean paul JAUD  que nous allons voir samedi 23 fevrier 2013 à aix les bains (lien vers blog)


Les cancers nous touchent tous et même les plus jeunes (lien) citoyens, les agriculteurs, travailleurs en espace vert en première ligne

Voilà ce que nous devrions attendre d' une "réforme de la PAC" (Politique Agricole Commune) respectueuse des générations futures:

une prise en compte et aide à la conversion urgente et immédiate aux alternatives de production biologiques!

Sortir du tout pesticides et intrants est urgent! 


La terre, l'eau.. Notre bien commun doit être préservée contre ses requins spéculateurs! C'est ce que nous disent ces grands personnages tels Marc Dufumier, jean marie Pelt...à voir cette vidéo ci jointe


Extrait du débat organisé le 12 mars 2012 en ouverture de la Semaine des alternatives aux pesticides en Alsace à Strasbourg : Marc Dufumier, Jean Marie Pelt et Denis Cheissoux débattent pour répondre à la question : l'agriculture bio peut-elle nourrir durablement la planête ?

 
Thèmes du film 2 : une révolution technique nécessaire pour atteindre l'objectif de moins 50 % de pesticides fixé par le Grenelle, propositions pour la nouvelle politique agricole commune


 

ETES-VOUS CONTAMINE AUX PESTICIDES ?

 
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La France est la championne d'Europe de consommation de pesticides et occupe le 3ème rang mondial. Le Grenelle a fixé un objectif de réduction de 50 % de leur usage d'ici 2018, mais quid de la contamination de l'air, de l'eau, des sols et des aliments ? Réponse avec l'Observatoire des résidus de pesticides et sa carte interactive de nos expositions par l'air, l'eau et les sols. 
Alors que les sources d'exposition professionnelle aux pesticides découlent directement de l'emploi qui en est fait, la population générale est essentiellement exposée au travers de son alimentation et de son environnement, explique l'Observatoire des résidus de pesticides (ORP). "La contamination de l'environnement expose donc tout un chacun à des niveaux de pesticides variables et souvent difficiles à apprécier."
Afin d'informer le public et de favoriser l'accès aux données concernant les résidus de pesticides sur le territoire français, l'ORP a mis en ligne une carte interactive inédite. Elle permet en effet d'accéder à toutes les bases de données décrivant la présence de résidus de pesticides à la fois dans l'air, l'eau et les sols sur tout le territoire, y compris les DOM-TOM. 
En un simple clic sur une région ou sur un département tout un chacun peut donc accéder à une documentation complète, souvent technique. 

Des voies d'exposition très variées : (Lire l’article complet) =>http://www.ddmagazine.com/1015-pesticides-environnement-etudes-analyses-carte-de-France.html

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 16:11

Ce qui conditionne 90% de l'agriculture en Europe et dans une partie du monde, c'est la Politique Agricole Commune ou PAC. Nous insistons sur " une partie du monde", car cette politique a des conséquences sur les agriculteurs non européens comme par exemple en Afrique qui subit le contrecoup  des subventions aux agriculteurs européens.

 

La PAC détermine les directions des politiques agricoles.

Par exemple:

-Est ce que nous voulons une agriculture avec plus ou moins d'intrants chimiques?

-La question de la gestion de l'eau et de sa qualité

-Un mode  d'agriculture plus ou moins productiviste (avec monoculture et ses conséquences)?

-Voulons nous privilégier la biodiversité, les sols, les pays?

- et les petites exploitations ...comme les aider ou soutenir?

 etc...

 

Les grandes lignes de la PAC 2014 à 2020 vont se décider ces prochains mois. Nous en profitons pour mettre en lumière l'importance des députés européens, car c'est eux essentiellement qui vont faire ce choix en tant qu'élus.

 

Mais, il est important que nous exprimions aussi la volonté d'un réel changement dans les politiques agricoles, vers plus de bio-diversité, vers moins de produits chimiques, en tant que consommateurs-citoyens.

Comment? En prenant conscience de nos choix alimentaires, par exemple en favorisant une agriculture plus près de chez soi, de faire nos choix en fonction d'une agriculture qui prenne en compte réellement la difficulté des terrains qu'ils soient de montagne, terrains de piemont, petits exploitants de proximités...

Regarder aussi les produits avec un autre regard: voulons nous privilégier à TOUT PRIX le produit parfait (traité à outrance) plutôt que celui mûr, moins "performant" produits localement? 

 

Sur cette vidéo de José Bové, député européen qui nous résume un peu les enjeux de la future PAC et le lien vers le groupe PAC 2013 qui essaie de faire passer une Politique Agricole Commune plus juste : http://www.pouruneautrepac.eu/

 

 

 

 

 

 

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 15:46

 

abeille 1

Nous publions ici la lettre

de Nicolas Laarman

délégué Général Pollinis/ conservatoire des fermes et de la nature 

 

Madame, Monsieur,

Le phénomène de disparition des abeilles est en train de prendre un tour dramatique.

Les derniers chiffres de l'Institut de recherches publiques FranceAgrimer, dépendant directement du Ministère de l'Agriculture, sont effarants :

Plus de 1 000 colonies d'abeilles sont décimées en France... CHAQUE JOUR !


En seulement 6 ans, le nombre d'apiculteurs aurait chuté de plus de 40 % ! Et ce serait « directement corrélé à la disparition des abeilles » d'après France Agrimer 1.

C'est une véritable révolution silencieuse et tragique que nous sommes en train de vivre.

La majeure partie de ce que nous cultivons aujourd'hui et consommons au quotidien est en danger : tomates, courgettes, melon, pastèque, fraises, pommes, abricots, cassis, mûres, choux, oignons, poivrons, poireaux, persil, tournesol...

Les abeilles ne font pas uniquement du miel. Elles sont une humble et gigantesque force de travail, pollinisant 80 % des plantes à fleurs sur terre, et près de 90 % des plantes que nous cultivons. Il n'existe aucune alternative, ni technique, ni scientifique, pour les remplacer 2.


Sans elles, c'est l'alimentation de toute la population qui est menacée ! Sans parler de millions d'espèces d'insectes, d'oiseaux et de mammifères qui dépendent directement de ces plantes pour se nourrir.

Ce déclin catastrophique des abeilles est un phénomène complexe. Mais parmi les multiples facteurs qui joueraient un rôle dans cette hécatombe, il y en a un – majeur, décisif – qui est aujourd'hui clairement identifié et dénoncé par plus d'une quarantaine d'études scientifiques menées à travers le monde depuis plus de dix ans 3.

Il s'agit d'un groupe d'insecticides utilisés massivement sur les cultures : les néonicotinoïdes.

Ce sont des variétés de pesticides systémiques, c'est-à-dire qu'ils sont mis sur la graine de la plante, et lorsque celle-ci poussera, elle suintera des composants chimiques à forte dose qui ne laissent aucune chance aux insectes quels qu'ils soient.

Les hécatombes ont commencé, et progressivement augmenté dans les années qui ont suivi l'apparition de ces nouveaux pesticides sur le marché, dans les années 1990. Et les populations d'abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits.

Les preuves à charge contre ces pesticides ultra-nocifs sont accablantes, et pourtant...

Sous la pression des grands groupes agrochimiques, Bayer, Syngenta, Dow Chemical ou Monsanto, ils continuent à être autorisés, commercialisés et utilisés massivement dans les champs, - tuant ainsi des millions d'abeilles chaque année 4.

C'est pour couper court à cette situation dramatique que la députée Laurence Abeille (la bien-nommée !) a déposé une proposition de résolution pour interdire immédiatement les pesticides néonicotinoïdes dangereux pour les abeilles.

Si cette résolution était adoptée par l'Assemblée Nationale, des millions d'abeilles seraient sauvées, permettant ainsi la préservation de l'écosystème et de l'alimentation des générations futures 5.

Plusieurs de ses collègues soutiennent déjà l'initiative de Laurence Abeille, mais si nous ne faisons pas immédiatement et massivement pression sur les députés pour qu'ils co-signent cette proposition, elle sera rejetée.

De leur côté, les lobbys de l'industrie des pesticides sentent l'étau se resserrer. Et ils font des pieds et des mains pour que leurs produits continuent à être vendus : ils brandissent de pseudos arguments scientifiques pour prouver qu'on n'a pas d'autre choix que d'utiliser leurs poisons, ils prédisent des licenciements massifs si leurs produits étaient interdits...

Ils sont en passe de bloquer la proposition de Laurence Abeille à l'Assemblée Nationale.

C'est pour cela que je vous demande d'interpeller dès à présent le député de votre circonscription, afin de lui demander de cosigner cette proposition de résolution. 
C'est très simple, il vous suffit de suivre ce lien :

http://www.pollinis.org/petitions/proposition_Laurence_Abeille.php

Et s'il vous plaît, transmettez cet email à vos contacts pour leur demander de faire pression à leur tour sur leur député pour qu'il co-signe la proposition de résolution pour mettre fin à cette hécatombe.

Pour peser dans la balance face aux multinationales agrochimiques, la mobilisation doit être massive. Il faut que chaque député reçoive des milliers de messages provenant de citoyens électeurs de sa circonscription.

Nous devons donner le plus d'ampleur possible à cette action primordiale (ce n'est pas tous les jours qu'une députée se positionne aussi franchement dans le combat pour sauver les abeilles !).

C'est pour cela que toute l'équipe de Pollinis a travaillé d'arrache-pied pour recenser les noms, les emails et les circonscriptions de chacun des 577 députés qui siègent à l'Assemblée nationale, pour que vous n'ayez plus qu'à mettre votre nom et qu'un email soit envoyé directement à votre député.

Pour envoyer votre email à notre  député de L'AIN Etienne Blanc ou à votre député , cliquez ici c'est automatique!

 

Après avoir signé, transmettez cet article à vos amis pour qu'ils interpellent eux aussi leur député.

Seule une mobilisation massive des citoyens pourra décider les députés de tous bords politiques à cosigner cette proposition de résolution.

Je compte sur vous !

Merci d'avance,

Nicolas Laarman
Délégué général - Pollinis
Conservatoire des Fermes et de la Nature

 

SOURCES ET COMPLÉMENT D'INFORMATIONS :

(1) FranceAgrimer – Etablissement National des Produits de l'Agriculture et de la Mer :
 Audit économique de la filière apicole française – Septembre 2012
http://www.franceagrimer.fr/Actualites/node_22291/Audit-economique-de-la-filiere-apicole-francaise/%28filiere%29/983/%28nodeActu%29/985

(2) Global Honey Bee Colony Disorders and Other Threats to Insect Pollinators :
http://www.unep.org/dewa/Portals/67/pdf/Global_Bee_Colony_Disorder_and_Threats_insect_pollinators.pdf

PNUE : les abeilles menacées d'extinction, l'humanité met en cause son avenir :http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=24688#.UP2311HWnrk

(3) 47 études qui condamnent les néonicotinoïdes : http://www.pollinis.org/spip.php?page=article&id_article=74

(4) Le futur des abeilles est-il entre les mains du lobby des pesticides - Corporate Europe Observatory, European Beekeeping Coordination - Novembre 2010 : http://bee-life.eu/fr/doc/151/

(5) Assemblée Nationale – N° 300 : Proposition de résolution relative à la préservation des insectes pollinisateurs et à un moratoire sur les pesticides de la famille des néonicotinoïdes et des phénylpyrazoles : http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0300.asp

 

ecolutiononwam

Garden

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 11:40

 

 

C o m m u n i q u é – 2 0 j a n v i e r 2 0 1 3 – A s s o c i a t i o n « J a r d i n o n s l a v i l l e - 7 3 »

 

Quartier de la Cassine : du bitume ou des légumes ?

Alors que la Ville de Chambéry affirme participer au « maintien des

surfaces agricoles »1 sur son territoire, elle s’apprête à bétonner

1 hectare de terre agricole dans le quartier de la Cassine. Elle veut y

JEVille73.pngimplanter, sur une surface d’environ 6 à 8 ha, un centre d’affaires.

Dans ce quartier, ces terres fertiles sont cultivées depuis plus d’un siècle par des générations de maraîchers

et de jardiniers chambériens. Ce sont, entre autres, des « jardins familiaux ». Louées par les collectivités

ou les associations, ces parcelles sont de plus en plus demandées. Ce sont des oasis de verdure, des

espaces de sociabilité et de solidarité qui participent de façon très concrète à la relocalisation de la

production maraîchère en permettant aux jardiniers de consommer, saison après saison, ce qu’ils

produisent. Ces gens sont des citadins souhaitant avoir un coin de verdure, des ménages touchés par des

problèmes de pouvoir d’achat, des jeunes couples sensibilisés au « manger mieux », etc.

La préservation des jardins familiaux de la Cassine

La conséquence directe de ce projet ? En amont, une famille de maraîchers a été expropriée de ses terres

par la Ville de Chambéry et l’ensemble des jardins familiaux est aujourd’hui menacé de bétonnage. L’idée

défendue par certains des porteurs du projet est celle d’une ville durable, plus dense, afin de limiter les

déplacements pétromobiles tout en conservant l’agriculture en périphérie.

Environ 700 ha de zones agricoles ont déjà été supprimés sur le territoire entre 2000 et 2008. Le taux

d’auto-approvisionnement en produits maraîchers locaux est aujourd’hui de seulement 12%, sachant que

la totalité de la production est commercialisée dans la distribution locale et que la demande croissante de

produits issus de circuits courts n’est pas satisfaite2. En tenant compte de ces données, « la disparition du

moindre hectare de terre cultivable – même urbaine – est une aberration en terme de politique agricole... à

moins de penser que les jardins familiaux urbains ne sont qu’un aspect négligeable de l’autoapprovisionnement

», précise Yolaine Vanraët.

La nécessité de développer la production locale maraîchère

Contrairement à d’autres pays européens, les jardins familiaux conservent en France une image dépréciée

et souffrent de l’absence de cadre législatif rendant difficile leur résistance aux opérations immobilières

spéculatives. Pourtant, le contexte de crise ne fait qu’augmenter l’intérêt pour le potager : 200 000 jardins

familiaux sont recensés en France, il en faudrait 2 millions pour satisfaire l’attente.

« La densification urbaine de Chambéry, selon le concept de ''ville durable'', se fera-t-elle au détriment des

citadins et à leur possible accès à la terre et aux espaces naturels proches ? », se demande Brigitte Toscani.

L’association « Jardinons la ville - 73 » décide de se mobiliser et de questionner les décideurs quant aux

études menées en amont de ce projet : études environnementales, études des besoins en surfaces tertiaires,

parts prévues des logement... Notre objectif ? Maintenir la totalité des jardins au sein du projet de quartier

d’affaires.

Contact :

Brigitte Toscani : 06 76 20 89 60 Yolaine Vanraët : 06 84 14 87 87

Présidente de l'association Co-présidente de l'association

jardinonslaville73@riseup.net


1 : Chambéry Magazine n° 108 – décembre 2012

2 : Plan d’action du schéma agricole adopté en avril 2011 par Chambéry Métropole

 

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 10:19

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Tribune: Pourquoi les paysans de la Confédération paysanne sont contre le projet d’aéroport et sont révoltés par ce qui se passe à Notre-Dame-Des-Landes.

Date : 7 décembre 2012 15:20:34 HNEC

 

Bagnolet, le 07 décembre 2012

 

TRIBUNE

 

Pourquoi les paysans de la Confédération paysanne sont contre le projet d’aéroport et sont révoltés par ce qui se passe à Notre-Dame-Des-Landes.

 

La question de l’artificialisation des surfaces agricoles est depuis peu dans les discours de tous nos élus politiques, de gauche comme de droite. Nous avons entendu François Hollande au Space à Rennes en septembre dire stop à l’artificialisation des terres, il l’a redit de manière forte quelques jours plus tard lors de la conférence environnementale. Depuis des décennies chaque projet routier, d’urbanisation, de plate-forme de distribution, de zone d’activité… on vise et on s’accapare, la « rase campagne » au détriment de l’agriculture et des paysans.

Nous, militants de la Confédération paysanne, ne pouvons plus accepter ni tolérer la destruction d’emplois paysans, de gaspillage de terres agricoles. Nous sommes opposés à ce projet emblématique des luttes foncières actuelles et nous refusons que la profession agricole soit toujours la variable d’ajustement et soit sacrifiée sur l’autel d’un développement économique débridé.

A l’heure des défis alimentaires et énergétiques à relever, au moment même où se tient à Doha la conférence sur le changement climatique, où il faudra produire mieux avec moins, le gaspillage de la terre agricole est insupportable. La terre arable, la terre nourricière est un bien à préserver et non à massacrer, à bétonner… Il ne suffit plus de parler de préserver les espaces agricoles comme cela est écrit dans tous les projets d’aménagement et de développement durable, il faut le faire !

Nous avons perdu 160 000 emplois paysans en 10 ans – l’équivalent de deux plans sociaux PSA/Citroën par an – dans la plus grande indifférence. Eh oui nous sommes disséminés dans la campagne, alors cela ne se voit pas et puis les supermarchés sont largement approvisionnés, alors quelques dizaines de paysans en moins ici et là, qu’est ce que ça change? La disparition des paysans n’est pas due à la seule artificialisation des terres, mais à la volonté de restructurer pour faire face à la fameuse compétitivité qui est le grand totem du libéralisme. En ce moment on entend partout que l’on a laissé la France se désindustrialiser, veut-on faire la même chose en matière agricole en laissant disparaître les paysans ?

Alors aujourd’hui, nous disons STOP, la Confédération paysanne soutient les paysans qui défendent leur activité, qui résistent et qui luttent pour préserver leur outil de travail : la terre, ici à Notre-Dame-Des-Landes mais aussi dans tous les pays où toujours au nom de ce fameux développement économique qui s’accapare des terres.

De nombreux jeunes, veulent devenir paysans, veulent travailler dans et avec la nature, veulent cultiver la terre, veulent produire pour approvisionner les marchés de proximité ou les cantines scolaires, nourrir leurs voisins, participer au développement économique de leur territoire, développer des projets de vie basés sur la relocalisation. Alors pour eux, pour nos enfants, pour tous ceux qui veulent continuer à vivre de la terre, nous refusons ce nouvel aéroport de NDDL alors qu’il en existe déjà un qui peut être adapté pour répondre aux besoins d’échanges actuels et à venir. En l’occurrence l’aéroport de Nantes Atlantique avec ses 320 ha peut accueillir un trafic de plus de 10 millions de passagers, comme c’est le cas de nombreux aéroports internationaux. A l’inverse, combien de terres nouvelles seront nécessaires et viendront encore s’ajouter aux 1650 ha prévus pour les accès (ferroviaire ou routier), pour les infrastructures complémentaires, pour de nouveaux aménagements. Il est encore temps d’arrêter l’escalade, d’arrêter cette fuite en avant !

Nous n’avons plus le droit de perdre des emplois, nous n’avons plus le droit de perdre des terres, car elles seront indispensables demain pour produire l’alimentation de nos enfants.

 

Contacts

Marie-Noëlle Orain, Secrétaire générale de la Confédération paysanne : 06 07 85 95 83

Philippe Collin, Porte-parole de la Confédération paysanne : 06 76 41 07 18

Dominique Lebreton, Président de la Confédération paysanne Loire-Atlantique : 06 74 17 28 50

--

Confédération Paysanne

104 rue Robespierre - 93170 Bagnolet

Tél. 01 43 62 04 04 - Fax. 01 43 62 80 03

contact@confederationpaysanne.fr

www.confederationpaysanne.fr

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 14:39

Nantes-et-NDDL 0181

Nous sommes allés en Loire Atlantique pour un été 2012 au vert coté Breton...ça a démarré au fil des rues et des jardins..de NANTES..

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...Au fil de l'eau..

 

 


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Et puis sur les traces de l'escargot..

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Vestige d'un moulin du moyen age..énergie du vent et du temps

 

 


ET puis nous avons pu à cette occasion rencontrer des porteurs de projet de vie autour du jardinage, de l'horticulture, de l'écologie,  qui nous tenaient à coeur de rencontrer en "vrai" les pieds dans la boue.. 

7

à ST Nazaire l'association Lien Elementaire qui nous avait été  d'une aide précieuse dans la formulation de notre projet à Belley (lien vers article) 

et les jardins du paysagiste Gilles Clément  (lien vers album photos ST Nazaire 2012)


Nous voici partis pour partager un moment de projet de vie des personnes dites "squatteurs" dans la ZAD (Zone à Défendre) de notre dame des landes.

Voici  au coeur de la lutte comment des jeunes /adultes vivent au jour le jour le retour à la terre, la fabrication du pain, les repas à prix libre "vegan" avec les produits bio du jardin, l'auto gestion, l'échange..

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Maison de palettes et de paille et son poullailler

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Serres et local à outils

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Au milieu de la friche...

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POtager

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Four boulanger et plants..

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Une arche magnifique avec les moyens du bord (cela est actuellement détruit par les pelleteuses)...

 

pour info :

 Les indemnités proposées aux propriétaires qui sont priés de dégager illico de la zone avant l’arrivée des pelleteuses sont de 16 centimes par m². Quand on sait que l’un d’eux a par exemple acheté son terrain 24 centimes par m² en 1977...

 

Nantes-et-NDDL 0284

Voici l'or de demain! Merveilles à préserver!

STOP à L'ARTIFICIALISATION DE NOS TERRES ET DES SOURCES D'EAU

PRESERVONS LES BIENS COMMUNS

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